NOUVEAU CODE TECHNIQUE DE CONSTRUCTION

LES 10 CLÉS DU NOUVEAU CODE TECHNIQUE DE CONSTRUCTION

La semaine dernière, nous avons ouvert cet article avec la première partie des “10 clés du nouveau Code technique de la construction (CTE)”. Comme vous vous en souvenez, nous avons parlé des questions à prendre en compte pour comprendre les modifications apportées au CTE et au document de base sur les économies d’énergie (DB-HE).

Ces changements réglementaires affectent pleinement la conception des bâtiments et de leurs installations, car ils réglementent les aspects liés à la consommation d’énergie et à l’utilisation des énergies renouvelables, notamment dans les nouvelles constructions. Nous poursuivons aujourd’hui avec les 5 autres points clés du nouveau CTE.

  1. quelle limite de consommation d’énergie a été fixée pour les nouveaux bâtiments ?
    La section HE-0 du document de base sur les économies d’énergie (DB-HE) établit des limites pour la consommation totale d’énergie primaire dans les bâtiments résidentiels et non résidentiels, tant pour les nouvelles constructions que pour les rénovations. La consommation d’énergie des bâtiments sera limitée en fonction de la zone climatique dans laquelle ils sont situés, de l’usage auquel ils sont destinés et, dans le cas des bâtiments existants, du champ d’intervention. Dans tous les cas, la consommation d’énergie doit être satisfaite dans une large mesure par l’utilisation d’énergie provenant de sources renouvelables générées sur place ou à proximité des bâtiments.

Dans le cas d’une nouvelle construction de bâtiments résidentiels, l’énergie primaire non renouvelable représentera un maximum de 50 % de la consommation totale du bâtiment. Par exemple, à Barcelone, qui est située dans la zone climatique C, la valeur limite pour la consommation d’énergie primaire sera de 64 kWh/m2 par an et la limite pour l’énergie primaire non renouvelable sera de 50 % (32 kWh/m2 par an).

  1. comment atteindre ces limites de consommation pour les bâtiments ?
    En résumé, pour parvenir à respecter les limites de consommation fixées dans le document de base sur les économies d’énergie du code technique du bâtiment, il faut tenir compte de trois critères fondamentaux :

-Conception d’une enveloppe thermique avec un haut niveau d’isolation, sans ponts thermiques et une bonne étanchéité à l’air, comme indiqué dans la section HE-1 du DB-HE.

NOUVEAU CODE TECHNIQUE DE CONSTRUCTION concernant les installations

-Conception d’installations présentant un haut niveau d’efficacité énergétique.

-Intégration de la production d’énergie renouvelable pour satisfaire une partie de la demande dans le bâtiment lui-même ou à proximité.

  1. Pour la production d’ECS, quel pourcentage doit être couvert par les énergies renouvelables ?
    La section HE4 du document définit la contribution énergétique minimale pour couvrir la demande d’eau chaude sanitaire (ECS). Elle sera de 70% (60% si la demande est inférieure à 5 000 litres/jour). Par conséquent, les bâtiments devront répondre à leurs besoins en matière d’eau chaude sanitaire et de chauffage des piscines intérieures en utilisant de l’énergie provenant de sources renouvelables ou de processus de cogénération renouvelables, soit produite dans le bâtiment lui-même, soit par raccordement à un système de chauffage urbain.
  2. quelle est la place des chaudières à gaz ou de la biomasse dans cette nouvelle réglementation ?
    Le règlement ne le précise pas, mais la conséquence de ces changements sera que les chaudières à gaz ne seront pas possibles dans les nouveaux bâtiments à consommation d’énergie quasi nulle (NCEB). Dans certaines zones climatiques, ils pourraient atteindre les valeurs requises, mais toujours avec une contribution importante des énergies renouvelables.